Accéder au contenu principal

esprit perverti


pas de gâchis je t'oublie
j'ai violé ton âme
posée sur du papier glacé
être entière, une femme
un instant, t'embrasser
demain je te fuis
quelques instants fugaces
lasse je te remplace
je te possède déjà
te détruirai d'un mouvement
rester indifférent
si un amour a vécu
c'est l'éteindre mon destin
il ne reste rien
tu gis ouverte cassée
il suffit d'un mot
il suffit d'un geste
toutes tes peurs seront réveillées
quand contre moi tu pestes
je suis à l'abri des maux
Mon ceur en moi
plus sec et froid
que les vents du Morvan
mes pensées
vont t'assécher.
Accuses moi de cruauté
c'est ainsi que je suis née
tes blessures, tes douleurs
les secrets de tes silences
la tempête me les murmurent
tu es à la merci d'un être sans pitié
je reprends le court
je figes mon regard
il est déjà trop tard
tu entres en délire
tu as cru à mon amour
la souffrance physique
serai préférable
à l'emprise insupportable
de mon esprit perverti

A.s

Commentaires

  1. J'aime bien. Si, si j'aime bien ^^
    ça a le mérite d'être impersonnel, mais en même temps de toucher chacun (ou chacune)...
    Donc, j'aime.

    Signé : De Passage

    RépondreSupprimer

Enregistrer un commentaire

Posts les plus consultés de ce blog

L'éolien / Les hauts liens

Les masques volent. Le maquillage coule. Tes yeux contre les miens, Poussés par Eole. Nos coeurs se soûlent, Cherchant leurs liens. Les danseurs s'affolent. Le décor s'écroule. Mon corps contre le tien. Méphisto brûle nos étoles. Lumière, vent et houle. Avance, Luciférien.

Souffrance: Cambriolé-Cambrioleur (shuffle de mots)

Tu m'as vraiment fait sursauté. Le bruit était si fort. Je tremblais Je suis devenue comme une clochette. Le coup était si dur. Je vibrais. J'étais nue. Le souffle était si intense. j'ai eu des frissons. C'était si froid. J'ai eu peur de toi. Le rouge était si angoissant. J'en ai pleuré. Le sang a tant coulé. Je souffrais. Tu m'as vraiment tué. C'est la pluie dans une rivière. Le rythme continue. Ce n'est qu'un cambriolage. La ville vit ce matin. Quel jour ensoleillé. Je n'ai aucun endroit où aller. Je peux faire le mal. Toujours penser que c'est bien. Je vis souvent dans la rue Je dois voir les choses à ma manière. Je suis un survivant. Voler pour vivre. Je suis toujours là. C'est pas facile. Je survole l'autoroute pour l'enfer. A.s