vers envers vous

Figes moi en noir et blanc, Mon coeur reste en couleur; Fixes l'instant de mes mouvements, Tu ne peux stopper ma douleur. Fais jouer tous tes effets, Tu n'arriveras pas à m'altérer, Et, si tu rajoutes de la lumière, Je demeure un mystère. Tu peux essayer tous les angles, N'espères pas que je m'étrangle, Tentes différentes positions, Zoom ou macro, pas de réaction. Si tu me passes à l'agrandisseur, Tu vois mes défauts, mes erreurs; Si tu inverses les contrastes, Vite ça devient néfaste; Tu n'as fait qu'une photographie; Mais, c'est le reflet d'une vie. A.s

Rugueuse mélodie chamboule ma vie charmante maladie ruse avec mes envies Se prendre la tête se foutre en l'air l'air de s'en foutre tête à prendre balance du coeur carré de graviers mon coeur au carré graviers en balance la vie est infinie deux à s'aimer s'aimer pour la vie l'infini à deux dessiner des nuages casser des stylos calibrer ses pages désarmer des idéaux du gris au paradis mes envies à paris Paris, c'est gris. Le paradis des envies. A.s photo: http://la0reine0lucie.unblog.fr/2007/12/12/coeur-de-pierre/

Non! je jettes ma plume! Je n'écris que paillettes Je prefères les tempêtes Non! je jettes ma plume! Que des rimes plates, Rien qui épates. L'encre se déverse. Elle glisse vers le sol. Ou est ce l'inverse? L'encre se déverse. Mon coeur se perce. Les parois se désagrègent. J'ai usé l'imaginaire. Je n'écris que de l'air, que les mots de l'usure. J'ai usé l'imaginaire. Je perds mes repères, les feuilles se déchirent A.s

nouvel élan sourire d'enfant rythme métallique l'avant dynamique qu'est ce qui a de l'importance quand l'on est en partance? les arbres, les toits, les couleurs. Seulement compter les heures. l'homme volontaire se serre; L'autre se perd en soupirs. Tous voudraient fuir. chacun attend d'être à l'air. Mais contre volonté, c'est un bel instant partagé. Quelques conversations, des débuts de relation. L'homme en désarroi s'étonne avec son voisin. On rit, on se plaint Vivre sans parois. On ne se reverra pas. Chacun rentre chez soi. Moins seul au fond. Le voyage pourrai être plus long... A.s

beauté qui veut s'ignorer, mélange d'êtres enflammés. gestes tendus vers toi, onirique au creux du jour, unique notre amour, dormir ensemble, ouverture vers le bonheur, une vie à deux. légère insomnie, étreint moi encore, zèle amoureux. Fière dans tes bras, A jamais tienne. A.s photo: David Hamilton

Une note ___deux notes ______trois notes je dénotes un bruit ___deux bruits ______trois bruits je fuis un sentiment ___deux sentiments ______trois sentiments c'est entraînant un pas ___deux pas ______trois pas ne pars pas un regard ___deux regards ______trois regards c'est déjà trop tard un ___deux ______trois pas de vie sans toi A.s

Moutons de rêves Viennent lécher les flancs. ____Nuages. _______Montagne. Jeu, danse, séduction. Le ciel caresse la terrre. L'argile se mèle aux larmes du haut bleu. Deux éléments amoureux. Des cheveux blancs, et, l'homme se forme. Prend des couleurs brutes, suit la pente abrupte, l'amour au naturel. A.s photo: Curtis, engagé pour la cause indienne

Ciel déchiré coeur en fumée pluie de mes yeux revient le bleu vent de mes peurs efface mes erreurs Ciel détourné coeur détraqué pluie des envies revient en vie vent des baisers efface les plaies du passé Ciel désenchanté coeur désarmé pluie de regards revient t'y attarder vent du bonheur efface mes pleurs Ciel désillusionné coeur délivré pluie de mes mots revient sans maux vent d'ailleurs efface la pâleur A.s

Vivre comme un enfant, je veux pas perdre le rythme. Pourquoi change-t-il souvent? Ma respiration en rebonds, je ne rêves pas de triomphe. un sourire qui en dit long. fort enchaînement de batterie, mauvais changement de route. Je ne connais pas la flatterie. Mon coeur dans une ornière, ça manque pas de piquant. On me dépèce en lanières. Penser à demain en tiquant. Bouquet de fleurs électriques. mes feuilles à la critique. Je cours, je m'assagis. Je m'arrêtes, je me languis. Des lèvres pour me rendre folle. Mouvements en défilés, je veux du temps pour te regarder. Toi et moi tel du rock'n roll A.s

rosace d'air inspiration brise légère expiration Jet d'encre inspiration le cancre expiration cahier d'élève inspiration coule la sève expiration sonne l'heure inspiration arbre en fleurs expiration À la porte inspiration feuille morte expiration attend maman inspiration s'envole au vent expiration la fin du jour inspiration balaie la cour expiration A.s photo: Robert doisneau

Lumineuse lumière De ce matin. Pauvre ère Je suis là passant L'Aube regardant Brise imparfaite Débute un jour de fête Ou un jour de deuil Et en bas le seuil De cette porte bleue Pourrait me rendre heureux. Ce matin, je voudrais Pleurer tout ce qu'il faudrait Car à la vue De cette rue De ces murs De cette vision dure Je n'ai plus aucune Espérance et même la Lune Ne me fait plus rire Car son teint de cire Me dit qu'elle aussi Elle se gèle. C'est ainsi. Il n'y a plus de vie On a beaucoup ri Quand j'ai voulu dire Que nous allions mourir Maintenant c'est trop tard La mer a abattu le dernier phare Je l'avais prévu Personne ne m'avait cru La lune était devenue folle Les distances devenues molles La marée a changé L'imprévu est arrivé Il fallait me croire Quand le soleil noir A fait fondre les beaux Icebergs, il y a tellement d'eau! Aujourd'hui, c'est fini Elle restera ici Quand sonnera le glas Elle chantera le La mai 2004

Je t'aime car tu es le souffle qui redonne vie. tu es une tempête qui par ses éclairs redonne l'énérgie. Je t'aime car tu es la flamme qui réchauffe le coeur. tu es un feu qui par ses étincelles enlève la peur. Je t'aime car tu es l'eau qui rafraichit l'esprit. tu es un océan qui par ses embruns ramène la joie. Je t'aimes car tu es la Terre qui recycle les pleurs. tu es la nature qui par ses couleurs crée l'harmonie. Je t'aime car tu es les baisers qui redonne l'espoir. Tu es l'amour qui par ses imprévus anime le tout. A.s image: le baiser de Klimt

Le vent crie ma douleur bleu, le ciel au soleil imperturbables passent les heures ne pas écouter le maître une pierre vient de tomber à soi même renaître j'ai perdu un poids la vie en objectif c'est dur à nu j'ai froid il y a des vérités qui dérangent Je voudrais pouvoir être un ange peut-être pour fuir le réel oh ce serait si bien d'avoir des ailes petit garçon vient, prends ma main, petite fille, tiens un joli miroir, tout va bien tant qu'il y a un demain voila ce que l'on appelle l'espoir Chacun porte sa douleur dénuée de sens mais personne ne veut la lâcher peut-être que nous avons étés éprouvés Lâchons pour que le bonheur aie une chance A.s photo: Willy Ronis

Dans mon coeur de verre rit un grand trou d'air le bruit est trop fort mes paroies se fissurent : jeu du sort SOS coeur d'argile SOS coeur fragile c'est le grand chambardement on m'a tout emballée dans du papier bulle Se trouver quelque part ne rien connaître au départ Se trouver quelqu'un avec qui on est bien avec la tristesse faire un trève enfin le vent se lève ballaie les drames de ton âme et fait plier toute lame De fou en rire ne plus vouloir repartir couper son ancrage Ne plus jamais être sage A.s photo: Daniel H Salazar.

Invite-moi encore à danser... Encore sentir nos corps enlacés... Sur mon dos ta main glissait; De l'autre, mes cheveux, tu caressais; Par les melodies, je me laissais porter; Intensément, happés, on se regardait; Envoûtée par tes yeux, je souriais; Doucement tu as déposé un doux baiser... Invite-moi encore à danser! Cette nuit le temps s'était arrêté; Instant infini où tu me serrais; ne formant plus qu'une unité; nous nous sommes embrassés... Devant l'aube, tu devais t'en aller; transite d'émotions tu m'a laissée; Me promettant que tu reviendrais; C'est l'espoir, que tes lèvres ont déposé... Invite-moi encore à danser? Mais tout cela n'était que notre création. Cette magie d'amour sortie de l'imagination. Pourtant j'étais éveillée... ah damnation! Deux êtres rêvant, cela vaut-il réalisation? L'irréalité tel un grand secret; Le fardeau des vies séparées... Oh invite moi encore à danser... Invite moi... invite moi, encore... encore

vague en lames je perds mes larmes sans blessures je vis contre un mur Jamais être seule toujours aimer jamais t'oublier je ferme ma gueule mon coeur flanche je rêve de tes hanches tu cours loin je restes là tu pars sans moi séparées et point! tu es mes coupures tu me tue mon amour je suis plus ton futur je fais le tour de ma vie sans toi un grand vide je me vide tu es ma joie refus d'être ensemble tu ne veux de lien ton coeur n'est mien on se rassemble pour mieux partir tes formes sur le lit un voyage dans l'oubli nous somme une rupture pas de chance de capture laisses moi tes lèvres donnes moi tes mains je tombes en fièvre promets moi un lendemain ta valise en bas je gardes un bout le reste de nous sers moi dans tes bras parfum reflets cerise ma vie en crise la chaleur se perd c'est un nouvel hiver A.s