
Roses mais morts.
À l'heure de nos larmes,
la vie présente ses torts
aux pétales toujours parmes,
Les vents froids laissent pourrir;
les tiges, alors, se décomposent;
sans vie, bientôt le corps repose
au balcon, sanctuaire des souvenirs;
La fenêtre reste blanche
aux chagrins qui s'épanchent.
Des déjeuners d'avant,
les rires des enfants
ne percent plus les vitres.
À la lecture de l'épître,
les visages désertent la cour
duquel les coeurs sont sourds.
Le géranuim abandonné
s'adjoint au compte des trépassés
Pas d'espoir du pardon pour l'âme défunte
tant les frères ne revivrons l'étreinte
Alors les cendres iront au coeur aimé
Enfin rejoindre son tendre dans l'éternité
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